
Parvine Curie est une artiste autodidacte d’origine franco-iranienne, qui produit ses œuvres dans son atelier de Meudon. Née en 1936, elle est très vite marquée par l’architecture, la littérature et les arts. Deux rencontres importantes marquent sa vie de femme et d’artiste : à partir de la fin des années 1950, en Espagne, l’artiste Marcel Martí qui l’initie à la sculpture, puis en 1970, François Stalhy, sculpteur lui aussi, qui l’épouse quelques années plus tard.
Elle commence à exposer ses œuvres et à recevoir des prix dès 1959, à l’âge de seulement 23 ans. Sa carrière prend un tournant en 1970 grâce au Salon de la jeune sculpture, où elle présente à Paris la Première Mère dans sa grande version. Voyageuse insatiable (Mexique, Grèce, Indes, Egypte…), l’architecture, la nature, les civilisations et leur spiritualité qu’elle découvre au cours de ses séjours, nourrissent son langage artistique et sa réflexion, tout comme le mouvement et l’équilibre.
Son œuvre, qui se situe entre figuration et abstraction, est en parfaite communion avec les lieux à forte identité architecturale, telle la collégiale Saint-Martin.
Parvine Curie & la collégiale Saint-Martin
Parvine Curie, qui fréquente l’Anjou depuis 1994, a ressenti très vite la collégiale Saint-Martin comme un « lieu immuable », où ses « sculptures peuvent avoir un écho à cette architecture sacrée », notamment grâce à la spiritualité des lieux. Inspirée par l’église, séduite par les voûtes gothiques sur croisée d’ogives, elle crée une nouvelle œuvre, Grand Thangka IV, spécialement pour l’exposition à Angers. Venue à plusieurs reprises dans le monument, avant et pendant l’exposition, Parvine Curie a célébré ici une nouvelle étape dans sa carrière et dans sa relation avec le Maine-et-Loire.
(Re)découvrez les sculptures et tentures de Parvine Curie grâce à cette exposition en ligne !



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