121 clichés "anti-guerre" de James Nachtwey ont été exposé durant près de deux mois dans la collégiale Saint-Martin à Angers. Un accrochage présenté en croix dans la nef et les bras du transept, sobre et sans ostentation, composé de photos grands formats regroupées par zones géographiques.
Balayage chronologique de vingt années de guerre, ces images parfois crues, le plus souvent en noir et blanc, mettent l'accent sur la continuation des conflits et la banalisation de leur violence, qu'il s'agisse de la Tchétchénie, du Rwanda, des Balkans ou encore de l'Irak, pour n'en citer que quelques-uns.
"J'ai vu des gens qui avaient tout perdu – leurs maisons, leurs familles, leurs bras et leurs jambes, leur raison. Et pourtant, à chacun il restait la dignité, noyau irréductible de la condition humaine." Couronné sept fois "photographe de l'année" par l'association des photographes de presse américains, lauréat du prix World Press deux fois, envoyé spécial pour le magazine Time sur de nombreux conflits, James Nachtwey se présente non comme un photographe de guerre, mais "anti-guerre" : "James Nachtwey ne fait pas juste des images. Il essaie de faire des images justes", souligne Alain Mingam, confrère et représentant de James Nachtwey en France.
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