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Les Résonances Saint-Martin - Édition 2011 Saison artistique de la collégiale

  • Résonances Saint-Martin
  • Musique

Après le grand succès de la première édition, la collégiale Saint-Martin vous invitait à découvrir la programmation 2011 de sa deuxième saison musicale.

Temps de lecture :  min.

    Les Sacqueboutiers et l'ensemble Clément Janequin

    Rabelais "Fay ce que vouldras"

    Conçu comme un itinéraire à travers le recueil intitulé Grandes et inévitables chroniques de l’énorme géant Gargantua, ce spectacle associe des textes de Rabelais, de Louise Labé, Joachim du Bellay ou encore Clément Marot, à un florilège de pièces vocales et instrumentales de la Renaissance française illustrant les thèmes abordés. Ces poèmes et ces musiques nous entraînent sur des chemins tantôt sérieux tantôt burlesques, mais toujours chaleureux, de la naissance du géant génial jusqu’à la fondation de la fameuse Abbaye de Thélème. Un foisonnement et une liberté de ton inégalés qui illustrent les tourments de l’amour, la chasse, la danse, la guerre, jusqu’à la découverte de la sagesse humaniste servie par cette devise : « Fay ce que vouldras ».

    Les Sacqueboutiers

    Jean-Pierre Canihac, cornet
    Daniel Lassalle, sacqueboute
    Philippe Canguilhem, chalémie
    Laurent Le Chenadec, basson
    Florent Tisseyre, percussions
    Yasuko Uyama-Bouvard, orgue, clavecin.

    Ensemble Clément Janequin

    Dominique Visse, haute-contre
    Hugues Primard, ténor  
    François Fauché, baryton
    Vincent Bouchot, baryton
    Marc Busnel, basse

    Pierre Margot, récitant.

    En coréalisation avec le festival Le Printemps des Orgues.

    Le chœur de l'ONPL - Valérie Fayet, direction

    Direction : Valérie Fayet
    Piano : Pierre-Henri Paillette

    A Sei Voci et Stradivaria

    D'un maître à l'autre...
    Cantates sacrées dans l'Allemagne luthérienne.

    Ce programme brosse un portrait de l’environnement musical florissant de l’Allemagne du Nord au tournant des XVIIe et XVIIIe siècle, incontestablement dominé par la personnalité de Dietrich Buxtehude qui contribua notamment à développer la cantate sacrée. Historiquement, son œuvre d’orgue fut étudiée à cause de son influence directe sur Bach. Il écrivit les premières fugues pour cet instrument et fut le pionnier dans cette expérimentation que Bach codifia plus tard dans la forme prélude et fugue. Buxtehude est considéré à juste titre comme le plus grand organiste entre Scheidt et Bach et comme l’inventeur de la toccata allemande pour cet instrument.

    A Sei Voci

    Soprano : Anne Magouet
    Contre-ténor : Jean-louis Comoretto
    Ténor : Olivier Coiffet
    Basse : Stéphane Imboden

    Stradivaria

    Violon solo et direction : Daniel Cuiller
    Violon : Anne Chevallerau
    Altos : Sophie Cerf et Gilles Deliège
    Violone : NN
    Orgue positif : Dominique Ferran

    Max Emanuel Cencic, contre-ténor, avec l'ensemble Armonia Atenea

    Airs d'opéra pour castrats de Haendel et Scarlatti.

    Max Emanuel Cencic possède l’une des voix de contre-ténor les plus impressionnantes et ambiguës du moment. Le chanteur autrichien d’origine croate a, en quelques mois, conquis une place de choix dans le concert vocal actuel, capable aussi bien de rendre justice aux enluminures du XVIIe siècle qu’aux voltiges belcantistes de l’opera seria, voire de l’opéra romantique. Après avoir fait partie des Petits Chanteurs de Vienne, il continue aujourd’hui une carrière de soliste dans une tessiture de soprano. Après avoir collaboré avec les plus grands chefs de musique baroque, il se produit ce printemps 2011 dans des productions scéniques de Haendel à Lausanne, et de Vivaldi à Nice puis Nancy. Un véritable phénomène.

    Haendel eut le grand bonheur de travailler avec presque tous les grands castrats de son temps. Max Emanuel Cencic se hisse sans difficulté à la hauteur de ces chanteurs mythiques, avec une technique vocale comptant parmi les plus abouties de ces dernières années.

    En coréalisation avec Le Printemps des Arts.

    Nathalie Stutzmann, contralto, avec l'ensemble Orfeo 55

    Stabat Mater et airs de Prima donnas, Rivales de castrats, de Vivaldi

    Alors qu’elle mène une carrière la conduisant comme chanteuse dans les plus grandes salles du monde, Nathalie Stuzmann concrétise avec Orfeo 55 un rêve : la création de son propre ensemble. Il entend imposer de nouvelles références dans la vocalité baroque, avec une qualité tirant profit des 25 ans d’expérience musicale de sa chanteuse et chef. La naissance de cet ensemble est l’un des événements de la vie musicale française, signé par le label Deutsche Grammophon pour ce programme Prima donna consacré aux airs d’opéra de Vivaldi, en cours de parution.

    Sextuor à cordes de l'ONPL

    Souvenirs de Florence
    Tchaïkovski et Quatuor de Chostakovitch.

    Violons : Miwa Kamiya et Reynald Herrault
    Altos : Grégoire Lefebvre et Bertrand Naboulet
    Violoncelles : Paul Ben Soussan et Florimond Dal Zotto

    Chœur du monastère Saint-Alexandre Nevsky de Saint-Petersbourg

    Le Chœur d’Hommes du Monastère de la Trinité Saint-Alexandre Nevsky de Saint-Petersbourg a été fondé en 1996, lors de la restauration de la vie monastique dans l’enceinte de ce monastère fondé par Pierre Le Grand.

    L'ensemble est constitué de 12 chanteurs, en majeure partie professionnels, mais aussi étudiants en technique vocale et en direction chorale au Conservatoire d'État Rimsky-Korsakoff de Saint- Pétersbourg.

    Depuis l'année 2000, Boris Satsenko est le chef principal du chœur. Le haut niveau de formation musicale de la formation lui permet l’exécution d’un répertoire très varié, constitué de pièces religieuses de la tradition monastique et d'œuvres sacrées de compositeurs russes.

    Cet ensemble est considéré comme l’un des plus beaux dans l’expression de la musique vocale russe.

    En coréalisation le Conseil Général de Maine-et-Loire / Heures Musicales du Haut Anjou

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